Se fixer des objectifs pour avancer ?

DANS LE MILIEU DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL ET PROFESSIONNEL, 

on nous martèle depuis des années qu’il faut se fixer des objectifs pour avancer dans la vie… 

En effet, dans toutes mes formations en Life coaching, en Fitness et en Nutrition, on m’a presque conditionnée à fonctionner de cette manière pour m’aider moi-même et aider mes coachés.

Et si on prenait un moment pour peser le pour et le contre de cette approche et éventuellemnet, trouver des alternatives ?

Le GOAL-SETTING est un concept issu de la psychologie organisationnelle.  Il vise à optimiser la productivité de l’employé en agissant sur sa motivation.

Mais de quels objectifs parle-t-on ?

En tant que Life coach, la méthode qu’on m’a enseignée consiste à accompagner mon client dans un processus de définition d’objectifs. Puis faire “marche arrière” à partir de son but final pour trouver les actions qui l’y mèneront…. Logique ?

C’est certain. Mais est-ce que je crois à cette méthode ? Pas dans tous les cas. Et je vais t’expliquer pourquoi.

Les choses vont devenir un peu philosophique, accroche toi… Dans ma vie personnelle et dans mes accompagnements en life coaching, en nutrition et en fitness, j’ai souvent buté sur cette notion de succès à travers l’atteinte d’un objectif. 

Mon client et moi-même avions élaboré le plan parfait en commençant par définir un objectif “SMART”, c’est-à-dire Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et défini dans le Temps. 

Alors comment expliquer que parfois, nous n’atteignons pas cet objectif, ou pire encore, nous nous décourageons et retombons dans les schémas qui nous ont mené à ce sentiment de stagnation ?

"Vouloir appliquer un principe de rendement à l'épanouissement personnel, c'est une ineptie." (moi)

Tout part de notre POURQUOI, de ce qui nous a motivé à fixer cet objectif.

Si nous avons défini un objectif sur base d’une insatisfaction, d’une non-acceptation de ce que nous sommes et ce que nous vivons à un instant T, il y a de grandes chances pour que nous quittions le bateau… Et c’est tant mieux !

Car abandonner une poursuite qui nous fait sentir misérable devrait être encouragé ! 

Mais dans une société encourageant la productivité, quitter ou abandonner sont associés à l’échec, la paresse, le manque de volonté. Aussi, nos envies et aspirations peuvent changer et évoluer. Il en va de même de notre définition de la réussite.

Rester braqué sur un objectif ou une façon d’agir qui ne fait plus sens pour nous est limitant car il n’y a plus de place pour la créativité, l’exploration, le fait de s’écouter.

Finalement, suite à ces constats, le ‘goal-setting’ m’est apparu comme utile dans une logique de productivité, mais peu pertinent pour naviguer vers une vie épanouissante. Je me suis donc mis en quête d’autres modèles.

Quand j’ai découvert l’ACT ou Thérapie d’Acceptation et Engagement, j’ai tout de suite accroché aux concepts et à la méthodologie.

Concrètement, l'ACT c'est quoi ?

En effet, cette thérapie de la branche cognitivo-comportementale diffère des précédentes vagues de son courant en proposant de ne plus être centré sur l’élimination du symptôme, en jargon psy… 

Ce qui signifie simplement qu’on ne cherchera pas à changer ce que l’on accepte pas en soi ou réduire/ éradiquer ce qui est désagréable voire envahissant.

L’ACT propose de commencer par identifier nos ressources, ce qui nous fait sentir vivant, ce qui donne du sens à nos journées, pour sortir de la lutte et des cercles vicieux.
On ne peut pas constamment éviter l’inconfort, le stress, l’anxiété et d’autres tendances de notre mental, ou alors c’est au prix d’une immense dépense d’énergie, qui pourrait être mise au service de quelque chose de meaningful, positif, inspirant pour nous ou pour les autres…
Dans ces modèles qui mettent l’accent sur la recherche de sens, on trouve différentes philosophies comme la philosophie humaniste ou encore l’existentialisme pour le côté occidental.

"Le sens de la vie est de trouver ses dons. Le but de la vie est d'en faire don aux autres."

Trouver du sens

Mais récemment, j’ai eu l’occasion de découvrir et d’étudier un modèle Japonais très en vogue, qui illustre en un seul schéma les questions à considérer pour trouver notre métier, notre mission, notre occupation… C’est l’Ikigaï.

Trouver ce que l’on aime faire pour vivre plus longtemps… Cette théorie attrayante trouve sa source dans une communauté habitant l’île d’Okinawa, qui est surnommée le “Village de la Longévité”, car ses résidents ont l’espérance de vie la plus élevée du monde.
En effet, Ikigaï pourrait se traduire par:
« le bonheur d’être occupé à une activité
qui a un sens et un but pour soi ».

Ce modèle est un super outil de coaching, de réorientation professionnellle ou simplement de réflexion personnelle !

Notre ‘zone de génie’, notre ‘zone de kiff’, notre zone ‘d’utilité publique’ et ce pour quoi nous pouvons être payé, tout cela peut s’imbriquer si seulement nous nous laissons guider par les signaux de notre corps et apprenons à ignorer les doutes et les peurs de notre mental, qui brouillent le message pourtant évident… 

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